Gwen Fried et Matthew Wichrowski, deux hortithérapeutes
de l’institut Rusk de l’Université de New York, pionnier en la
matière, ont décliné cinq objectifs principaux du jardin de soin
1) Sur le plan émotionnel, réduire le stress et la fatigue
mentale, améliorer l’humeur, augmenter la fierté d’accomplir
une tâche, créer l’espoir, renforcer la mémoire, aider à la prise
de décision.
2) Sur les plans physique et sensoriel, renforcer la capacité
de perception (visuelle et autres), renforcer l’endurance, oublier
la douleur, améliorer la coordination œil-main et les capacités
motrices, stimuler tous les sens.
3) Sur le plan social, développer la capacité de communiquer
avec les autres, renforcer les capacités verbales et non verbales.
4) Sur le plan cognitif et éducatif, développer les capacités
de langage et de vocabulaire, développer la reconnaissance
sensorielle, augmenter la capacité de se concentrer et d’agir,
exprimer sa créativité, suivre un mode d’emploi, augmenter
ses connaissances en horticulture et les intégrer à l’histoire, la
géographie, la culture populaire et l’art, savoir jardiner.
5) Sur le plan de la découverte, de l’émerveillement et de la
spiritualité, développer le sens de la communauté avec la nature,
accéder à l’admiration, rester en contact avec le rythme des saisons
Matthew Wichrowski, « Horticultural Therapy: A Psychosocial Treatment Option at the Stephen D. Hassenfeld Children’s Center for Cancer and Blood Disorders », 1er juillet 2008, <http://primarypsychiatry.com>.